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3. CHAMANISME
Notre relation au monde végétal
« Toute l’énergie accumulée dans la plante lui vient du soleil, et toute l’énergie humaine provient de la conjugaison de l’alimentation et de la respiration, donc, à l’origine, de la plante. Ainsi, la chlorophylle est le cordon ombilical par lequel nous recevons l’énergie solaire, unique soutien de notre existence, comme le fœtus ne reçoit de force que par sa mère. Notion banale, certes, mais qu’il conviendrait d’avoir sans cesse à l’esprit, pour nous souvenir de cette interdépendance des règnes de la nature, afin de ne nous sentir jamais qu’une petite cellule au sein de l’Être infini qui t’a donné ton sourire, ce sourire dans la forêt qui est le sourire de la respiration divine. » docteur Francis Lefebure.
La respiration rappelle à notre mémoire notre lien étroit avec le monde végétal : nous ne pourrions respirer, et donc vivre sans lui. Le monde végétal nourrit notre corps physique, le soigne grâce aux propriétés curatives de certaines plantes, mais il nourrit aussi notre corps énergétique.
Le Chamanisme de lumière
Jadis, le chamanisme nord-européen et polaire se divisait en deux classes principales, les chamans lumineux et les chamans guérisseurs. Les ethnologues et les médecins du siècle précédent ont étudié le chamanisme de guérison, mais le caractère lumineux du chamanisme d’autrefois a peu à peu disparu. Le phosphénisme, science de la lumière invisible, m’a permis de le redécouvrir et d’en partager la connaissance avec vous au travers de la naturophénologie.
Le chamanisme de guérison s’intéresse donc aux propriétés curatives des végétaux (certains médecins considèrent les chamans guérisseurs comme les premiers « médecins » avant l’apparition du terme « médecine »). Les chamans lumineux se relient aux énergies de la Nature, et leur esprit voyage porté par les rythmes et la lumière. Tous les êtres sont dotés d’énergie, de vibrations, et l’énergie est un moyen de communication, un outil de connaissance. L’énergie nous permet d’appréhender l’intangible, l’invisible en soi et autour de soi. Sans la clef « énergie », le monde surnaturel fait figure d’affabulations et les paroles des initiés passent pour des métaphores, alors que les phénomènes décrits sont bien réels, vécus d’un point de vue sensoriel et sous forme d’états de conscience.
Le chamanisme comme le druidisme prenaient le visage de « spiritualité verte » : l’importance donnée à notre mère Nature et au monde végétal, l’association des dieux aux arbres dans le celtisme montrent cette volonté de fondre la spiritualité à la nature, de garder en mémoire l’importance du monde végétal et la conscience, l’affection et la reconnaissance que nous devrions avoir pour la Nature toute entière. De fait, toute spiritualité se devrait de cultiver le jardin d’Éden, jouant ainsi un rôle bénéfique au niveau planétaire quelque soit sa source sacrée, de même qu’elle s’enrichirait et s’embellirait de la vie des arbres, des plantes et des fleurs au sein desquels il est pourtant si bon de méditer, de retrouver sa place dans l’univers, et dont les délicieux parfums enchantent l’âme et l’esprit.
Les lumières et les rythmes naturels
En naturophénologie, nous bénéficions de l’usage multiple des fascinantes lumières naturelles : reflets du Soleil sur l’eau d’une rivière, d’un étang, d’un lac, de la mer ou de l’océan, éclairage solaire à travers le feuillage, flammes d’un feu de bois, contemplation du ciel lumineux, de la Lune, des étoiles, etc. Le rythme est induit par la musique ou par les éléments de la Nature (bruissement des feuilles au gré du vent, sons produits par les insectes, clapotis de l’eau ou roulement des vagues, chant des oiseaux...).
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